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Ce mercredi, Michel et son équipe reçoivent Kad Merad et Olivier Baroux pour le film qu’ils ont co réalisé « MAIS QUI A RE TUE PAMELA ROSE » .
Sortie le 5 décembre.
Un « re film » de Kad et Olivier… !
Avec Kad Mérad, Olivier Baroux, Omar Sy, Laurent Lafitte, Audrey Fleurot, Guy Lécluyse, Philippe Lefebvre, Laurence Arné, Philippe Bruneau (à qui le film est dédié ; décédé en mars dernier).
Résumé du film :
Quand il reçoit un appel du shérif de Bornsville lui annonçant que le cercueil de Pamela Rose a été volé, l’agent Douglas Riper voit là une occasion de renouer lesliens avec son ancien coéquipier Richard Bullit. Un ex-ami avec lequel il est brouillé, depuis des années, suite à une fâcheuse histoire de femme et de Fuego. Les deux anciennesgloires du FBI, devenus des purs has been, se retrouvent donc, sans savoir qu’ils sont en réalité attirés dans un piège. Sans se douter non plus qu’ils seront bientôt les seuls à être au courant que la présidente des Etats-Unis of America est sur le point d’être assassinée. Rien que ça…
Il y a déjà neuf ans qu’ils avaient donné vie aux agents du FBI Bullit et Riper dans le premier volet. Après un moindre succès en salles, c’est surtout en DVD et en rediffusion TV que le film est devenu culte, ses répliques reprises et passées à la postérité (« J’ai été marié 25 ans et elle est partie avec mon dentiste. À chaque fois que j’me brosse les dents, j’pense à elle. Une fois par mois. »)..
Heureux de vous retrouver ?
Olivier: Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas travaillé ensemble à l’image mais nous avons toujours collaboré, que ce soit sur Safari ou Les Tuches.
Kad : Nous avions parlé d’une suite de Pamela Rose il y a quelques années, mais l’idée est vraiment venue du public quand on s’est rendu compte que les gens nous parlaient du film…
Comment avez-vous écrit le film ?
O. : Nous y avons déjà pensé de manière très égoïste en essayant de nous faire rire. Et en se disant que si ça nous faisait rire, ça ferait rire les gens.
K. : Là, le challenge, c’était de retrouver l’esprit du premier dans le montage, en mettant dedans tout ce qu’on pouvait…
Il y a moins de sketches…
O. : L’histoire est plus simple que le premier. Elle était plus élaborée, peut-être au détriment de l’humour. Mais dix ans ont passé, on a beaucoup appris.
K. : On maîtrise mieux l’humour, on est moins fainéant dans le sens où on canalise mieux nos vannes. On les décortique et on les exploite. C’est un humour plus contrôlé, avec toujours la même énergie.
Vous avez tourné aux États-Unis !
K. : Parce qu’on avait un grand fantasme : faire rouler une Renault Fuego à Washington, au milieu des Dodge et Mustang.
Comment vous travaillez à deux ?
K. : Ben, moi, je m’occupe de la cuisine, de faire l’amour, le ménage et je sors les trois chiens, des labradors, baptisés Riri, Fifi et Loulou [rires]…
O. : Plus simplement, quand un tourne, l’autre réalise. Pour l’écriture, c’était très scolaire.
K. :On s’est mis là, pendant des jours à écrire les gags…
Anecdotes de tournage
Des réalisateurs complices
Cette suite a entièrement été réalisée par les deux acteurs principaux : « Nous n’avions jamais coréalisé ensemble« , déclare Kad Merad, en poursuivant : « C’était l’occasion de trouver de nouveaux moyens d’exprimer ce qui nous fait marrer ».
Organisation
Les deux réalisateurs étant les acteurs principaux du film, il a donc fallu adopter une rigoureuse organisation de tournage. Olivier Baroux déclare à ce sujet : « Quand un seul de nous était à l’image, l’autre mettait en scène. Et lorsque nous étions tous les deux, on faisait une répétition le matin avec le chef opérateur.«
Neuf semaines dans 80 décors
Le tournage a démarré en août 2011. Il a duré neuf semaines et a été réalisé dans 80 décors différents.
Fuego
La voiture des agents est une vieille Renault Fuego aux couleurs du FBI. « On n’a même pas eu besoin d’importer la voiture de France parce que là-bas, il existe des clubs de Fuego !« , explique Kad Merad. « Dans les années 80, 20 000 Fuego ont été fabriquées aux États-Unis et des gens sont même venus nous voir sur le tournage avec leur Fuego. Je ne plaisante pas ! Ça m’a tué ! Les mecs sont aussi fans que ceux qui vouent un culte aux Mustang dans notre pays. »
Kadhafi trouble-fête
L’équipe du film avait prévu au départ de tourner des plans en hélicoptère. Néanmoins, elle s’est fait retirer les autorisations au dernier moment : « Kadhafi venait d’être tué et les autorités se méfiaient de tout ce qui pouvait voler« .
Les codes américains
Un des lieux du tournage a été la ville de Washington. Les réalisateurs ont donc souhaité jouer sur les codes américains : « On a pu tourner devant la Maison Blanche, mais elle est également présente dans quasiment tous les plans, même quand ce n’est plus logique. Champs ou contrechamps, on l’a mise partout ! (…) Dans un film classique, ça s’appellerait un faux raccord mais nous, on a poussé le principe à fond et ça nous fait rire.«
