Michel et son cultissime canapé rouge reçoivent Jean-paul Belmondo pour un grand hommage à l’occasion de ses 80 ans, et autour d’eux: Paul BELMONDO, Luana BELMONDO , Alessandro BELMONDO, Victor BELMONDO, Giacomo BELMONDO, Florence BELMONDO, Annabel WATERS, Christopher WATERS, Olivier BELMONDO, Jean ROCHEFORT, Pierre VERNIER, Nicole CALFAN, Jean-Pierre MARIELLE, Charles GERARD, CHARLY Koubesserian, Guy BEDOS, Robert HOSSEIN, Claudia CARDINALE, Claude RICH, Richard ANCONINA, Axelle RED, MONTPARNASSE, Les Gipsy Kings, Rachid FERRACHE.
- JEAN-PAUL BELMONDO
Il a eu 80 ans le 9 avril
Il a une centaine de films à son actif, dont la moitié ont dépassé le million d’entrées !
Né en 1933 à Neuilly. Une grand-mère Rosine, danseuse en Italie, un père Paul sculpteur et une mère Madeleine artiste peintre. Il dit : « Je suis d’une des plus belles familles qui puissent être : celle des artistes… ».
Il a un frère Alain et une sœur Muriel. Il grandit à Denfert-Rochereau, où il passait son temps dans l’atelier de son père… Elève turbulent, il est renvoyé de plusieurs écoles car très bagarreur. Très sportif, footballeur, et surtout boxeur, il espère passer pro…
A 16 ans, atteint d’une primo-infection, il est envoyé au grand air dans le Cantal, où il envisage de devenir berger ! Mais de retour à Paris, il se lance dans le théâtre en suivant les cours de Raymond Girard…
Son père, Le sculpteur Paul Belmondo :
Un des artistes français majeurs de l’entre-deux guerres, d’origine italienne, il a grandi à Alger avant de venir à Paris pour faire les Beaux-Arts. C’est là qu’il a rencontré Madeleine, la maman de Jean-Paul, elle-même artiste-peintre.
Il a été l’un des derniers grands représentants de la sculpture dite « néoclassique »…
Il a reçu de nombreuses commandes de l’Etat pour des édifices publics.
A la fin de sa carrière, il a enseigné à l’Ecole des Beaux-Arts.
Il nous a quittés en 1982, à l’âge de 83 ans.
Le musée « Paul Belmondo » :
Situé à Boulogne-Billancourt, dans un château du 18ème siècle, le musée a ouvert en 2010. Il est entièrement consacré à l’œuvre de Paul Belmondo. Y sont conservés de nombreuses sculptures en marbre et en bronze, ainsi que des centaines de médailles et de dessins…
Jean-Paul Belmondo, son frère Alain et sa sœur Muriel ont cédé à la ville de Boulogne Billancourt toutes les œuvres qu’ils avaient héritées de leur père, pour permettre la création de ce musée.
Jean-Paul Belmondo et le Conservatoire :
Jean-Paul Belmondo entre au Conservatoire en 1951, à 18 ans, d’abord comme « auditeur ». Il en sort en 1956 sans Prix mais avec un « deuxième accessit » ; il quitte le concours en faisant un bras d’honneur au jury. Les professeurs qui l’ont le plus marqué : Pierre Dux et Georges Leroy. Parmi ses camarades : Jean-Pierre Marielle, Jean Rochefort, Pierre Vernier, Claude Rich et Françoise Fabian. Mais aussi Michel Beaune (décédé en 1990), Bruno Cremer (décédé en 2010), Annie Girardot (décédée en 2011)…
- LA FAMILLE DE JEAN-PAUL BELMONDO
PAUL (son fils) & LUANA (son épouse)…
Tous ses petits-enfants :
ALESSANDRO, VICTOR et GIACOMO (les enfants de Paul et Luana)
ANNABEL, CHRISTOPHER et NICHOLAS (les enfants de Florence, fille de Jean-Paul)
OLIVIER (neveu de Jean-Paul, fils d’Alain Belmondo)
LUANA BELMONDO
Epouse de Paul Belmondo depuis 1990, italienne d’origine, elle s’est spécialisée dans la cuisine franco-italienne.
Elle assure la rubrique « Cuisine » de l’émission d’Alexandra Sublet « C à vous », avec Babette de Rozières, tous les jours sur France 5 à 19h. On la voit aussi régulièrement sur la chaîne « Cuisine TV ».
PAUL BELMONDO
Pilote automobile, dans les années 80, il a remporté plusieurs prix en Formule 3000.
Puis il a participé à plusieurs reprises au Championnat du Monde de F1, mais aussi au Paris-Dakar, au Trophée Andros et aux 24 Heures du Mans.
Il a débuté sa carrière de comédien avec des petits rôles dans les films de Lelouch « les Misérables » et « Itinéraire d’un enfant gâté »… Depuis, on l’a vu dans plusieurs films et téléfilms, comme « Médecin-chef à la Santé » d’Yves Rénier, et au théâtre, « Un oreiller ou trois » mis en scène par Olivier Belmondo en 2009, et dernièrement « Plus vraie que nature » à la Comédie Bastille.
OLIVIER BELMONDO
Fils d’Alain Belmondo, frère de Jean-Paul, il est comédien, metteur en scène et professeur de théâtre. Au théâtre, il a joué sous la direction de metteurs en scène comme Bernard Murat ou Robert Hossein… Il a lui-même mis en scène de nombreuses pièces ; il a notamment mis en scène son cousin Paul Belmondo, dans une pièce intitulée « Un oreiller ou trois » en 2009. En 2008 on l’a vu dans le film de Francis Huster « Un homme et son chien », avec Jean-Paul Belmondo. Il a créé sa propre école de comédiens à Paris, baptisée « l’Entrée des artistes »
- AXELLE RED
Elle interprète « ROUGE ARDENT », paroles et musique : Axelle Red, extrait de son nouvel album « Rouge ardent », pour lequel elle s’est inspirée de la vie de Christopher McCandless, l’aventurier dont l’histoire a été adaptée au cinéma par Sean Penn dans le film « Into the Wild ».
Cet album marque ses 20 ans de carrière. Elle a co-écrit ou co-composé la quasi-totalité des chansons, en collaboration avec entre autres Stephan Eicher, Christophe Miossec, Gérard Manset…
- SES COPAINS DU CONSERVATOIRE
JEAN ROCHEFORT , PIERRE VERNIER, JEAN-PIERRE MARIELLE ET CLAUDE RICH
JEAN ROCHEFORT : A l’époque du Conservatoire, toute la bande avait l’habitude de se réunir chez Jean Rochefort, qui vivait dans un atelier d’artiste du 9ème ardt… 1er film ensemble : « Cartouche » de De Broca en 1962, Rochefort jouait « la Taupe », un lieutenant de Cartouche. Puis ils ont tourné ensemble dans « les Tribulations d’un Chinois en Chine » (De Broca encore) et dans « l’Héritier » (Labro). Jean Rochefort a aussi dirigé Jean-Paul Belmondo, dans le court-métrage qu’il a réalisé en 1974 sur Marcel Dalio.
Jean Rochefort dit : « Belmondo nous a ouvert la voie à tous. Si je suis devenu une sorte de jeune premier avec le label « séducteur » alors que j’avais un physique largement aussi ingrat que le sien, c’est à lui que je le dois… »
PIERRE VERNIER : A l’époque du Conservatoire, ils avaient en commun la passion de la boxe. Belmondo entraînait souvent Pierre Vernier et Michel Beaune. Ils ont tourné ensemble une dizaine de films, dont « Stavisky » (Resnais), « le Professionnel » (Lautner), « le Marginal » (Deray) et « le Guignolo » (Lautner). Ils ont aussi joué dans toutes les pièces de Belmondo des années 80-90 : « Kean », « Cyrano », « Tailleur pour dames », « la Puce à l’oreille », « Frédérick ou le bd du Crime ».
Pierre Vernier dit : « Belmondo, Marielle, Rochefort, Michel Beaune et moi, c’était comme les 5 doigts de la main. Depuis le Conservatoire il n’y a pas un jour où nous n’ayons pas pensé les uns aux autres… »
CLAUDE RICH : Un peu plus âgé que Jean-Paul Belmondo, Claude Rich est sorti du Conservatoire en 1953, soit 3 ans avant lui. Ils ont joué 3 films ensemble : « la Chasse à l’homme » (Molinaro 64), « Stavisky » (Resnais 74) et « Désiré » (Bernard Murat 96, d’après Guitry). Ils ont aussi en commun le rôle du gendre dans la pièce « Oscar » de Claude Magnier : Belmondo l’a créé au théâtre en 1958 (avec Pierre Mondy), et Claude Rich l’a repris au cinéma en 1967 (avec Louis de Funès).
Claude Rich dit : « Au Conservatoire, Jean-Paul avait tellement de naturel, c’était un petit animal qui jouait sans jouer : tout lui venait de l’intérieur. En ce sens, il a imposé quelque chose de nouveau… »
JEAN-PIERRE MARIELLE : Ils se sont rencontrés en 1951 à Saint-Germain-des-Prés. Belmondo était alors auditeur libre au Conservatoire, mais Marielle n’y était pas encore entré, il était à la rue Blanche. Ce n’est que l’année suivante, en 1952, que Jean-Pierre Marielle a intégré le Conservatoire. Ils ont tourné plusieurs films ensemble, dont entre autres « Week-end à Zuydcoot » (Verneuil), « Tendre voyou » (Becker), « Hold up » (Arcady).
Jean-Pierre Marielle dit : « Au Conservatoire, nous étions dans une école classique mais nous voulions nous démarquer de l’ordre établi. Quand on faisait les cons dans les rues, c’était à chaque fois une improvisation qui faisait aussi partie de notre apprentissage… ».
Il sera bientôt à l’affiche du film « LA FLEUR DE L’ÂGE » de Nick Quinn.
SORTIE LE 1er MAI
- GUY BEDOS
Guy Bedos et Belmondo se sont rencontrés en 1951, juste avant l’entrée de Belmondo au Conservatoire… Leur rencontre : ils sont tous les deux été engagés pour une tournée théâtrale d’été, dans les Pyrénées. Après la tournée, ils se présentent au concours d’entrée du Conservatoire : Belmondo entre comme auditeur, mais Guy Bedos est recalé ! Pourtant, même sans être au Conservatoire, Guy Bedos devient ami avec toute la bande !
Bedos et Belmondo se retrouvent en 1958 dans « les Tricheurs » (Marcel Carné), puis en 1963 dans« Dragées au poivre » (Jacques Barratier, scénario de Guy Bedos).
SON LIVRE : « J’AI FAIT UN RÊVE »
Un livre d’entretiens avec le journaliste Gilles Vanderspooten, directeur de la rédaction de l’ONG « Reporters d’espoir ».
Guy Bedos y raconte son engagement, son refus de la résignation et sa révolte face au racisme, à l’indifférence et aux violations des Droits de l’homme…
De son enfance à son parcours d’humoriste, il revient sur l’éveil de sa conscience politique, civique et humaniste…
- CHARLES GERARD ET CHARLY KOUBESSERIAN
Deux amis intimes de longue date…
CHARLES GERARD : l’ami de toujours, complice dans de nombreux films et dans la vie privée…
Ils se sont rencontrés dans le club de boxe « l’Avia Club », quand Belmondo envisageait une carrière de boxeur, avant de se consacrer au théâtre.
Premier film commun en 1975 : « l’Incorrigible » de De Broca… Puis ils ont tourné de nombreux films ensemble, dont « le Corps de mon ennemi » (Verneuil), « l’Animal » (Zidi), « Flic & voyou » (Lautner), « le Guignolo » (Lautner).
Il dit : « La gauche de Jean-Paul, c’était de la dynamite. Quand il vous la balançait, vous étiez sonné. En plus, il faisait le spectacle : sur le ring, il était aérien. Un vrai danseur ! »
CHARLY KOUBESSERIAN : son maquilleur depuis les années 60…
Avant de travailler ensemble, Charly Koubesserian et Belmondo s’étaient rencontrés dans le milieu de la boxe ; ils allaient voir les mêmes combats, au Cirque d’Hiver ou au palais des Sports…
Leur 1ère collaboration : sur le film « Ho ! » de Robert Enrico en 1968. Sur le tournage, ils ne parlent que de leur passion commune : le sport. Par la suite, il a maquillé Belmondo sur tous ses films et toutes ses pièces de théâtre. Y compris sur « Cyrano », qui exigeait évidemment chaque soir un maquillage particulier. Il a aussi fait de petites apparitions dans les films « l’Alpagueur », « le Marginal », « le Magnifique » et « Joyeuses Pâques ».
- INAUGURATION DE L’INSTITUT DE LA CICATRISATION
Le jour de l’anniversaire de Jean-Paul Belmondo, le 9 avril, était inauguré à l’Hôpital Saint Joseph dans le 14 e arrondissement à Paris « l’Institut de la cicatrisation Jean-Paul Belmondo ». Jean-Paul Belmondo a découvert la plaque qui porte son nom.
Cet institut sera un pôle important d’enseignement, de recherche et de soin sur tous les problèmes de cicatrisation, notamment sur les plaies chroniques de la jambe.
C’est le docteur Pascal PRIOLET qui en est à l’origine.
- CLAUDIA CARDINALE
Rencontre en 1961 sur le film « la Viaccia » de Mauro Bologni. A l’époque, Jean-Paul Belmondo tournait beaucoup en Italie ; il venait notamment de tourner « la Ciociara » de Vittorio De Sica avec Sophia Loren. Juste après ils ont tourné ensemble « Cartouche » de De Broca… et 10 ans plus tard « la Scoumoune » de José Giovanni.
Elle dit : « La 1ère fois que je l’ai vue, j’ai été un peu déçue : je le croyais plus grand, plus imposant. Mais dès que nous avons commencé à parler, nous sommes devenus amis. C’est rare de rencontrer quelqu’un qui sache créer aussi vite une atmosphère de camaraderie ».
- MONTPARNASSE
MONTPARNASSE interprète « QUAND J’ETAIS JEAN-PAUL BELMONDO »
Fan inconditionnel, la chanson est un hommage à son acteur préféré…
De son vrai prénom Philippe, il a passé beaucoup de temps dans le quartier de Montparnasse, d’où son pseudo. Autodidacte, il a débuté sa carrière de chanteur en 2007. Il a sorti son 1er album en 2009… et son nouvel album sortira à l’automne prochain, avec cette chanson notamment.
Il a composé la musique du 3ème volet du « Cœur des hommes » de Marc Esposito, qui sortira en octobre prochain.
- ROBERT HOSSEIN
1ère collaboration avec Jean-Paul en 1971, dans « le Casse » de Verneuil. Ils se retrouvent en 1981 dans « le Professionnel » de Lautner, où Robert Hossein est abattu par Belmondo, et dernièrement dans « Un homme et son chien » de Francis Huster (2008). Mais c’est surtout au théâtre qu’ils ont travaillé ensemble : en 1987, c’est Robert Hossein qui a convaincu Belmondo de revenir au théâtre après 28 ans loin des planches, dans « Kean » de Sartre. 3 ans plus tard, Robert Hossein le met à nouveau en scène dans « Cyrano ».
Il dit : « Jean-Paul a le talent d’en trouver aux autres. Il a compris qu’on ne joue jamais seul, alors il fait la part belle aux comédiens».
- RACHID FERRACHE
Le partenaire de Jean-Paul Belmondo dans « l’As des As » (Gérard Oury 1982), Rachid Ferrache avait alors 10 ans. Dans le film, il jouait le rôle de Simon, un petit garçon juif qui rencontre un boxeur (Belmondo) dans l’Allemagne nazie des Jeux Olympiques de 1936. Le film comprenait plusieurs cascades spectaculaires, réglées par Rémy Julienne. Dans une scène notamment, le petit Rachid Ferrache conduisait une voiture à pleine vitesse au bord d’un précipice !
Après « l’As des as », on l’a vu dans plusieurs films dont « Banzaï » de Claude Zidi ou « Attention, une femme peut en cacher une autre » de Lautner…
Parallèlement à sa carrière de comédien, il est devenu chanteur, compositeur, et même danseur. En tant que choriste il a collaboré entre autres avec Véronique Sanson, Maurane, Johnny Hallyday. Il a été aussi professeur de chant, et juré de la Star Académy.
Il interprète « J’TE VOYAIS DEJA ».
Il a revisité la chanson de Charles Aznavour « J’me voyais déjà » pour s’adresser à Jean-Paul Belmondo…
- RICHARD ANCONINA
Il a eu une seule collaboration, en 1988 : « Itinéraire d’un enfant gâté » (Lelouch).
Belmondo jouait Sam Lion, un grand patron qui décidait de tout plaquer en se faisant passer pour disparu en mer… et qui mettait sa société et sa famille entre les mains d’un jeune employé (Anconina), à qui il apprenait en secret les ficelles du métier…
C’est Lelouch qui a pensé à Anconina pour le rôle, parce qu’il voyait une filiation entre eux.
Le film a valu à Jean-Paul Belmondo le César du meilleur acteur, le seul César de sa carrière.
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