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Ce mercredi, Michel et son équipe reçoivent Max Boubli et Alain Chabat pour le film d’Anthony Marciano « Les gamins ».
Avec aussi Sandrine kiberlain, Mélanie Bernier, Arié Elmaleh, Elisa Sednaoui, Kheiron, Alban Lenoir…
SORTIE LE 17 AVRIL
SYNOPSIS
Tout juste fiancé, Thomas rencontre son futur beau-père Gilbert, marié depuis 30 ans à Suzanne. Gilbert, désabusé, est convaincu d’être passé à côté de sa vie à cause de son couple. Il dissuade Thomas d’épouser sa fille Lola et le pousse à tout plaquer à ses côtés. Ils se lancent alors dans une nouvelle vie de gamins pleine de péripéties, persuadés que la liberté est ailleurs.
Mais à quel prix retrouve t-on ses rêves d’ado ?…
Secrets de tournage
Influences
Le réalisateur Anthony Marciano et l’acteur Max Boublil, co-scénaristes des « Gamins », revendiquent l’identité burlesque de leur comédie : « On ne s’est pas inspiré d’un film en particulier. Max comme moi sommes plus sensibles à l’écriture de Judd Apatow ou Woody Allen qu’au burlesque façon Farrelly [plus exubérant]. Avec « Les Gamins », on a voulu s’appuyer sur le naturel des dialogues et la vérité des personnages, quitte à se priver de vannes qui nous faisaient hurler de rire mais sortaient du contexte du film et des personnages », commente Anthony Marciano.
Il était convenu dès le départ que Max Boublil interprète le personnage rêveur de Thomas. En ce qui concerne Gilbert, le cinquantenaire qui retombe en enfance, les deux auteurs du scénario confient avoir immédiatement pensé à Alain Chabat sans savoir s’il accepterait le rôle : « Quand on s’imaginait une scène, on l’imaginait avec lui et on essayait de la jouer « en mode Chabat » pour voir si elle fonctionnait », révèle Anthony Marciano. Alain Chabat a ensuite rapidement consenti à jouer Gilbert, qu’il décrit comme « Un homme englué dans une vie qui lui a fait mettre ses rêves de jeunesse de côté depuis des années. Sa rencontre avec Thomas va provoquer un déclic : le pousser à partir de chez lui et encourager Thomas à ne pas se marier avec sa fille pour ne pas faire les mêmes «erreurs» que lui. Avant de comprendre au bout de sa crise d’ado tardive, que les deux types de vie qu’il croyait incompatibles ne le sont pas et qu’il n’y a donc pas forcément un choix à faire. »
De la musique
La musique a un double-rôle dans « Les Gamins »: elle sert, d’une part, la narration, puisqu’une partie des personnages du film est issue de l’univers très superficiel de la musique. D’autre part, la BO se distingue par la musique originale composée par Anthony Marciano et le choix des chansons additionnelles : « J’ai tout d’abord voulu regrouper des titres qu’on aime, Max et moi, et qui me semblaient idéaux pour accompagner cette histoire. (…) Puis, j’ai eu envie de les faire tous interpréter par une chorale d’enfants. Je trouve que les voix de cette chorale d’enfants de Bruxelles renforcent l’émotion qu’on peut ressentir », raconte le réalisateur-scénariste-compositeur.
C’est Alain Chabat qui a suggéré le nom de Sandrine Kiberlain au tandem de scénaristes pour jouer le personnage de la mère un peu baba cool. Mélanie Bernier a été choisie à la suite d’un casting, pour son côté femme-enfant, à mi-chemin entre l’humour et la gravité.
L’amitié entre Anthony Marciano et Max Boublil n’a pas été évidente à gérer au début du tournage : « Avec Max, on s’est engueulés très fort dans ces moments-là car diriger son pote est extrêmement difficile. Ne serait-ce que parce que je vais lui dire des choses que je ne dis pas aux autres, qu’il va forcément me le reprocher justement parce que c’est mon pote et qu’il peut se le permettre. De son côté, Max m’expliquait qu’il savait ce qu’il faisait et qu’il n’avait pas besoin de mes conseils mais ça n’a duré qu’une semaine, après tout est entré dans l’ordre », raconte le réalisateur.
Les producteurs des Gamins, Simon Istolainen et Ilan Goldman, ont apporté leur grain de sel au moment du montage du film : « Anthony a fait un premier montage d’1h50 qu’on a tous regardé et sur lequel on a tous fait nos commentaires », raconte Simon Istolainen. « On a juste coupé des scènes qui n’apportaient rien au film, voire le ralentissaient », ajoute-t-il.
Mélanie Bernier confie avoir une personnalité assez similaire à celle de Lola, son personnage : « Je voulais vraiment qu’on s’attache à elle et qu’on ne la voit pas comme la chieuse de service ou l’empêcheuse d’aimer, pour que le public ait envie de la voir de nouveau en couple avec Thomas. Or, il est toujours difficile de jouer un personnage proche de soi. Pour y parvenir, il ne faut pas chercher à intellectualiser les choses mais interpréter les scènes comme elles sont écrites sans se poser de questions, dépasser ses angoisses et foncer dans la direction qu’on croit juste », souligne la jeune comédienne.
Photos: © Nicolas Guiraud / Peopleforcinema productions / Légende Films / Gaumont