Michel Drucker revient sur l’année écoulée dans son livre Une année pas comme les autres.

Figure emblématique de la télévision française, Michel Drucker a fêté ses cinquante ans de carrière l’année dernière. Une année assez particulière pour l’animateur de Vivement Dimanche qui a souhaité « appuyer sur pause » afin de raconter ces douze mois par écrit dans Une année pas comme les autres , un bouquin qui nous plonge dans son quotidien et dans lequel le senior préféré des Français s’ouvre comme jamais en abordant des sujets touchants et d’autres qui prêtent parfois à sourire. « Cette année était particulière car c’était l’année de mes cinquante ans de télévision, explique Michel Drucker. Lorsque j’ai participé à l’émission sur les cinquante ans de l’ORTF, on m’a dit que j’étais l’animateur emblématique devant Jacques Martin et Léon Zitrone. Toute l’histoire de la télévision était racontée à l’intérieur de cinq wagons et il y en a un qui m’était consacré, avec des photos de moi, etc. Ca avait un côté convoi funéraire ou encore dernier Tour de France avant le cimetière. »

Qu’est ce qui vous a donné envie d’expliquer par écrit cette année ?

« Je suis allé à la manifestation de Charlie Hebdo, retourné en Roumanie sur la terre de mes grands-parents et visité le musée de la Shoah. Tout ça m’a donné envie d’écrire ce livre. C’est finalement plus qu’un bouquin, c’est un arrêt sur la vie de quelqu’un qui a déjà vu beaucoup de choses. J’ai voulu appuyer sur la touche pause, vider le disque dur pour faire de la place pour les prochaines années. »

Vous y expliquez votre envie d’animer un talk show en troisième partie de soirée…

« Oui. D’ailleurs, j’ai déjà pu m’essayer à l’exercice lors de mon passage au Dan Late Show, vendredi dernier. Nous avons échangé les rôles avec Dan Gagnon, le présentateur. J’ai pris sa place pendant cinq minutes et lui, la mienne. Ca m’a plu ! J’aimerais vraiment animer un style de talk-show en troisième partie de soirée mais à la seule condition que ce soit diffusé tous les soirs. »

Un late show sous-entend encore plus de travail…

« Je suis un bourreau de travail. J’ai une capacité et une puissance de travail que vous n’imaginez pas. Je ne suis jamais fatigué et quand je le suis, c’est la fatigue de la passion. »

Vos proches ont-ils eu du mal à accepter votre rythme de vie ?

« Non parce qu’ils connaissent ce métier. Toute la saga Drucker est dans ce métier. Une fonctionnaire n’aurait pas compris mon rythme de vie, par exemple. Je n’ai pas d’horaires, je travaille tout le temps, je ne pense qu’à ça. Il n’y a pas de saison morte, il ne faut jamais s’arrêter parce que si le moteur s’arrête, c’est compliqué de le remettre en route. »

Vous comptez d’ailleurs bientôt monter sur les planches avec votre premier one-man show. Que pourra-t-on y retrouver ?

« J’arriverai seul sur scène. Il y aura un élément dans le décor qui rappellera mes émissions. Derrière moi, des photos en noir et blanc qui me suivront en fonction de ce que je dirai. J’expliquerai pourquoi je suis là, le rapport que j’ai avec les gens, je raconterai mes souvenirs, etc. J’expliquerai tout ça avec le côté ironique que j’ai souvent en privé, la façon que j’ai de faire de la dérision et de l’autodérision. Quand je me lâche et que j’oublie mon métier, je suis quelqu’un de différent… »

« Ça n’a pas été un long fleuve tranquille »

« On me dit que je donne souvent une impression d’harmonie et de facilité », explique Michel Drucker qui tient à préciser que sa carrière ne lui est pas tombée du ciel, du jour au lendemain.  « On ne fait pas cinquante ans de carrière comme ça. Ça n’a pas été un long fleuve tranquille. Ça a l’air simple mais pas du tout, c’est une vraie gamberge. Tout cela est le résultat d’énormément de travail. Si vous saviez… »

L’animateur de 73 ans est d’ailleurs surpris d’être considéré comme un modèle en matière de télévision.  « On ne se regarde pas avec le regard des autres. Je suis un très grand anxieux qui n’a pas confiance en lui. Je l’avais d’ailleurs écrit dans  Mais qu’est ce qu’on va faire de toi ?  Quand j’entends certaines personnes, aussi des artistes, me dire que je suis la référence, je ne le mesure pas du tout, ça me touche beaucoup » , confie celui qui aime se sentir proche de son public . « Je suis trop anxieux pour prendre la grosse tête. Je suis resté proche des gens. Ils me disent qu’ils ont l’impression qu’on se connaît depuis des années, que je fais partie de la famille. J’ai besoin de leur parler. C’est bien simple, quand l’enregistrement de  Vivement Dimanche prend fin, je prends le temps de rencontrer les gens, de faire des autographes, des photos, etc. Ca m’arrive même parfois de les rejoindre dans le car qui les amène jusqu’au Studio Gabriel. Je prends le micro et je  les   remercie. C’est important pour moi.   Je suis d’ailleurs de plus en plus proche des « vrais gens » et moins des célébrités. Ça fait maintenant cinquante ans que je côtoie des gens célèbres et je peux vous dire que la célébrité n’est pas un état normal. »

Adèle, bientôt dans Le Grand Show

On ne parle plus que d’elle. Trois ans après avoir rencontré le succès avec l’hymne de  Skyfall  (le 23e volet de la saga  James Bond ), la chanteuse britannique Adèle bat, une nouvelle fois, tous les records et a explosé le nombre de vues sur la plateforme Youtube avec son dernier single,  Hello .

Le 28 novembre prochain, la star planétaire fera d’ailleurs un passage inédit sur la télévision française en participant au  Grand Show  sur France 2, émission présentée par Michel Drucker et… Johnny Hallyday !  « Ce sera un show colossal avec Johnny ! Adèle y chantera deux chansons. Cette chanteuse est devenue un phénomène planétaire. Quelle voix ! Et encore, lors de l’enregistrement, lundi dernier, Adèle était enrhumée , explique Michel Drucker, fier que le prestige du  Grand Show  ne soit pas étranger au choix de la maison de disques de la chanteuse.

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