Michel Drucker prépare sa reconversion d’ici deux ans de la télé à la scène et prévoit déjà une suite à son premier spectacle. Dans celui-ci, la star du petit écran revient sur 50 ans de télé depuis l’ORTF, balayant les grands évènements.
 

Il est le premier surpris de sa longue carrière à la télévision et n’en revient toujours pas. À 73 ans, Michel Drucker n’est pourtant pas prêt à s’arrêter de travailler. Trop à l’étroit dans la petite boîte noire, il se tourne à présent vers la scène avec un premier one-man-show… comme une thérapie pour mieux repartir.

Comment avez-vous réussi à faire tenir 50 ans de carrière en 1h45 de spectacle ?
C’est même presque 52 ! C’est pourquoi il y aura un spectacle N°2 dans deux ou trois ans. Je fais des gros plans sur des gens qui ont compté, sur des époques… Sachant que depuis que ma tournée a commencé en janvier, il y a beaucoup de gens de ma génération parmi les spectateurs et les salles à ma grande surprise sont pleines. Mon one man show est aussi un devoir de mémoire. Du clin d’œil aux speakerines, à la France du général de Gaulle, des yéyés, de Léon Zitrone avec lequel j’ai commencé, de Bardot à Brel jusqu’aux Beatles… C’est dans cette France que je vais découvrir une boîte magique qui va révolutionner la vie des Français. Au départ, j’étais rentré à la télévision pour un stage de cinq jours. Je n’aurais jamais cru que j’allais vivre cela quand j’ai poussé la porte en 1954 de la rue Cognac-Jay. Et dire que ce stage dure depuis 52 ans! »
Ce spectacle est autobiographique, vous l’avez écrit vraiment seul ?
L’auteur c’est moi. Beaucoup d’humoristes m’ont proposé de co-écrire avec moi. Je ne peux raconter cela que seul… Ma fille Stéphanie Jarre, décoratrice et scénographe, m’a piloté et m’a beaucoup aidé à le mettre en scène. J’ai un canevas très précis car si j’oublie des noms, les photos (il y en a 80) n’apparaissent pas sur le grand écran de télévision. C’est un véritable exercice de virtuosité de parler pendant deux heures. La deuxième épreuve c’est de travailler pour gommer ce travail écrit afin de le porter à la scène.
Votre tournée a commencé début janvier, quels sont vos premiers ressentis ?
Depuis deux mois, je prends conscience que le public découvre durant les dix premières minutes quelqu’un qu’il croyait connaître. Et à la fin du spectacle, ils viennent me voir en me faisant part de leur surprise…
Vous venez régulièrement dans les Alpilles. Quelle est la nature de votre profond attachement à la Provence ?
Mes parents y reposent, mon frère aussi. C’est ma deuxième vie. Mon père est venu s’y installer il y a très longtemps. Et nous avions toujours été fidèles à cette région qui m’est très chère. C’est là où j’espère vivre le plus longtemps possible. Mon rêve c’est d’y habiter et d’aller passer deux à trois jours à Paris.

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