Michel Drucker reviendra ensuite le 20 janvier à Vire pour présenter son spectacle au Préau. (Photo d’archives : lors de sa venue en novembre 2013)

Samedi 21 mai, Michel Drucker fait son retour à Vire. Il viendra inaugurer La Halle qui porte son nom. Le grand public est invité pour une séance de dédicace à 16 h 30.

La municipalité a décidé de donner votre nom à la nouvelle salle de spectacle. Pourquoi avez-vous accepté ?

Je crois que cela aurait fait plaisir à mes parents. Tout ce que l’on me demande de faire qui concerne Vire, je le fais toujours en pensant à eux. Une aile de l’hôpital porte déjà le nom de mon père. Pour ma part, je me suis beaucoup interrogé pour savoir si je devais ou pas accepter cet hommage qui le plus souvent se fait à titre posthume (rires). J’ai beaucoup hésité, mais beaucoup de mes copains encore vivants ont eux aussi des salles qui portent leur nom. Que ce soit Jean Piat, Francis Cabrel ou Laurent Gerra par exemple. Dominique Besnehard m’a également beaucoup encouragé à accepter.

Est-ce une première ?

Oui, ce sera la première fois que mon nom va être apposé officiellement sur un lieu public, aussi, tant qu’à faire, je suis très heureux et très ému que cela se fasse à Vire, bien évidemment, la ville de mon enfance. Le bâtiment de la MJC d’aujourd’hui, c’est aussi l’endroit où se trouvait le cinéma de mon enfance, dans les années 50. C’est un quartier que je connais bien parce j’ai traîné mes guêtres très souvent là-bas. Je suis heureux de revenir voir les Virois, mes amis, M. le maire, etc.

Vous venez également pour signer votre dernier ouvrage, « Une année pas comme les autres » ?

En effet, dans ce livre je parle de l’année de mes cinquante ans de télévision, des attentats, de mes amis, Belmondo, Michel Delpech, etc. Une année qui a été pour moi bien particulière.

Comment se passe cette tournée ?

C’est tout nouveau pour moi. Ce n’est pas une reconversion, mais plutôt un métier qui s’ajoute à un autre métier. Je suis dans mon élément.C’est une manière pour moi de venir à la rencontre de ceux qui m’ont été fidèles pendant ces cinquante ans et venir les en remercier chez eux. Je suis le dernier des Mohicans et je suis le seul à pouvoir présenter ce voyage de mémoire, qui dure presque deux heures, car je suis l’un des rares à avoir plus de 50 ans de télévision. Cette expérience me permet d’avoir désormais un ton plus léger, plus ironique.
J’ai débuté ce spectacle en janvier dernier à Rennes. Je viens de conclure une tournée d’une trentaine de villes. Je serai à la fin de l’année et début janvier sur la scène du théâtre des Bouffes Parisiens à Paris et je repartirai ensuite en tournée en septembre ou octobre 2017.

Cela bouge beaucoup en ce moment à la télévision. Justement, la quitter un jour, c’est quelque chose que vous appréhendez ?

Cela fait 52 ans que je suis à l’antenne. La nouvelle direction cherche à rajeunir les programmes en faisant disparaître ceux qui y sont depuis longtemps. C’est peut-être normal. Il faut que je me fasse à l’idée que mon tour viendra également. J’appréhende moins de devoir quitter un jour la télévision depuis que je monte sur scène présenter mon spectacle. Mais pour l’instant, le téléspectateur m’apprécie toujours. Car c’est toujours le téléspectateur qui décide de la continuité ou de l’arrêt d’une émission, l’audimat étant le seul juge pour les patrons de chaîne. Vivement Dimanche a débuté il y a dix-huit ans. J’en suis à 710 enregistrements. À la rentrée, mon émission ne sera plus scindée en deux mais je n’en animerai plus qu’une de 18 à 20 h.
Dès que la nouvelle direction de France Télévisions a été nommée, on m’a proposé deux heures au lieu d’une heure le soir, mais je ne me voyais pas avoir à gérer quatre heures d’antenne par dimanche. C’est gigantesque, très fatigant. Mon émission enregistre de très bons résultats chaque dimanche, et je pense qu’il faut savoir prendre de bonnes décisions lorsqu’on est au sommet.

D’autres projets ?

Je vais probablement refaire de la radio prochainement, car elle me manque. Plutôt une version enregistrée, moins éprouvante que le direct. On me propose également d’avoir une émission régulière chaque été au Canada, ainsi que d’y jouer mon spectacle, pour lequel j’ai resigné pour deux ans. Avoir des projets pour deux ans quand on a mon âge, il ne faut pas se plaindre (rires).

 

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