De Michel à Michel : deux vedettes du petit écran, deux hommes forts dans l’effort !
Michel Drucker et Michel De Maegd ont beaucoup de points communs. Outre la télévision, leur gentillesse, leur humour et les valeurs inculquées par leurs parents, ils sont tous deux passionnés de sport. Le cyclisme, la boxe et l’aviation leur font vivre des émotions fortes. À 74 ans, Michel Drucker affiche une silhouette parfaite. Il ne connaît pas de surpoids et affiche l’image d’un homme au charme fou. Mais ce n’est pas sans effort ! Il pratique le sport au quotidien et s’impose un régime draconien. Bien en forme, l’animateur s’est lancé seul dans un one-man-show. Il est un véritable conteur d’histoires !
Vous aimez la Belgique au point d’avoir souvent mis un coup projecteur sur nos artistes dans vos émissions. Vous arrivez chez nous avec votre one-man-show, Seul… avec vous…
« Oui, et c’est un véritable bonheur. J’adore la Belgique. J’y ai de nombreux souvenirs forts mais aussi des amitiés solides. Après 53 années d’une carrière merveilleuse en télévision, j’avais envie de connaître ces émotions et sensations sur scène. C’est comme en sport, vous avez toujours l’envie de vous surpasser. D’aller plus loin. De remporter à chaque fois de nouvelles étapes. Je voulais redémarrer et avoir peur. »
Votre spectacle fait un carton. D’autres avant vous avaient tenté l’aventure mais sans connaître votre succès…
« Dans mon spectacle, je me suis attaqué à quelque chose qui n’a jamais existé. Vous savez, quand on va voir un humoriste, on sait à quoi s’attendre. Comme vous l’avez souligné, d’autres avant moi se sont lancés dans l’aventure. Que ce soit Cauet, Julien Courbet ou Arthur. Je voulais quelque chose de différent. Je ne suis pas un humoriste même si j’adore l’humour et ceux qui le pratiquent. Mon idée était de partir dans cette aventure sans que les gens sachent ce qu’ils verraient sur scène. »
On connaît votre amour pour le sport. Pour vous, est-ce important de faire une activité physique ?
« Très important. Pour tout vous dire, il me serait impossible de passer une semaine sans en faire. Pour moi, c’est un moment de bonheur et de plaisir intense. Vous connaissez le dicton : un esprit sain dans un corps sain. Et pratiquer une activité physique est essentiel pour rester en bonne santé. Surtout pour un homme comme moi qui est hypocondriaque! (rires) Cela vous permet aussi de lutter contre les méfaits de la sédentarité. »
Sur scène, vous ne manquez pas de souffle ! À quel âge avez-vous démarré le vélo ?
« J’ai débuté le vélo sur le tard. J’avais 48 ans. Ce n’était pas facile. Par moment, j’en ai bavé, mais j’ai très vite attrapé le virus. Je vibrais déjà en regardant les grands rendez-vous de cette discipline. »
Le sport fait partie des grands moments qui resteront gravés dans votre mémoire ?
« Oui. J’ai commenté 5 Coupes du Monde. Ma première Coupe du Monde restera gravée à jamais dans ma mémoire. Impossible d’oublier celle de 1970 à Mexico. C’était le bonheur absolu. Je m’en souviens très bien. Je suis arrivé à Mexico dans un hôtel 5 étoiles au même étage que l’équipe des Brésiliens ! Mon voisin de chambre était Pelé. J’ai sympathisé avec lui. Il m’a offert ses chaussures de la finale. On est devenu de bons amis. Je pense aussi à Mohamed Ali. J’ai fait plus d’une heure d’émission avec lui. Plus tard, il est revenu à Paris, on ne s’est pas quitté. Je lui ai fait visiter Paris. On était juste à deux…. »
Donc, vos grandes émotions aujourd’hui sont le sport et la scène ?
« Exactement. Mes grandes émotions, c’est bel et bien dans le sport que je les ai connues. Aujourd’hui, je retrouve de merveilleuses émotions sur scène face au public. Croyez-moi, j’avais le trac avant de rentrer en scène. On m’a dit qu’il me faudrait plusieurs mois pour gérer ce trac, mais, chaque soir, il est bien présent ! Mais quel bonheur d’être en face du public et de partager ces moments ensemble. »
« Michel, le vrai dinosaure «
L’homme fort du journal télévisé de RTL-TVi depuis 16 ans aime le sport et l’adrénaline ! Il ne recule pas devant les défis et les efforts et jette un regard admiratif sur l’autre Michel, « M. Drucker, le vrai dinosaure », pour qui il éprouve le plus grand respect.
Vous avez déjà été applaudir Michel Drucker sur scène ?
« Non, je n’en ai pas encore eu l’occasion. Mais je ne raterai en aucun cas son spectacle en Belgique. J’en ai entendu beaucoup de bien. Pour tout vous dire, je fus, dans la discrétion, un des premiers à qui Michel Drucker a confié son projet. C’était il y a deux ans et demi. Je présentais la cérémonie des gants d’or à Bruxelles. Michel Drucker en était l’invité d’honneur. Lors du repas qui a suivi, il nous a confié son projet encore secret de monter sur les planches. Durant tout le repas, il nous a confié une foule d’anecdotes sur son métier, ses rencontres. Son éloquence, son amour des histoires, son humour font de lui un excellent conteur. Un homme charismatique tout en étant simple, humble et généreux… »
Vous avez plusieurs points communs avec votre ami Drucker, et surtout celui du sport. Là, je pense, entre autres, à la boxe anglaise…
« La boxe, je la suis de façon plus assidue depuis une dizaine d’années. Alex Miskirtchian, Ryad Mehry sont des boxeurs qui m’ont procuré de très belles émotions au bord du ring. Mais très jeune, déjà, je m’emballais devant ma télé pour les combats de notre Jean-Marc Renard national. Mais LA rencontre que j’envie à Michel Drucker, c’est celle avec Mohamed Ali… »
Vous faites aussi du parachutisme et de l’aviation. Deux disciplines qui correspondent à vos besoins ?
« J’adore le ciel, les lointains horizons et l’adrénaline… Il y a l’adrénaline du journal, présenter en direct depuis seize ans, ça engendre une forme d’addiction. J’adore le côté sans filet de la fonction et le fait d’incarner au mieux le travail de toute une équipe. C’est une grande responsabilité. Je me sens comme un poisson dans l’eau. Et puis il y a l’adrénaline des loisirs. Faire de la chute libre, piloter un ULM, cela procure de belles sensations. Cela impose surtout une grande maîtrise de soi, un bon mental. »