Pour ce 29eme numéro de « Vivement Dimanche Prochain », Michel reçoit sur son canapé: Bernard PIVOT, Julie ZENATTI, Chimène BADI, Davy SARDOU, Noémie ELBAZ, Catherine FROT, Emmanuel CHAUNU.
Ainsi que les humoristes: BEN & Arnaud TSAMERE, Olivier DE BENOIST, Roland MAGDANE.
- BERNARD PIVOT
Bernard Pivot de l’Académie Goncourt, publie « La mémoire n’en fait qu’à sa tête » aux éditions Albin Michel.
Dans la préface : « Ma mémoire, imprévisible et capricieuse, aime bien déclencher sur moi des ricochets semblables à ceux des pierres plates que je faisais rebondir sur les étangs de mon enfance ».
L’enfance : un point commun avec Jean d’Ormesson: « je n’ai été giflé qu’une fois par mon père : d’une magnifique reprise de volée, j’avais expédié le ballon dans une fenêtre de la cour de ferme ».
Sa scolarité : « si la rêverie avait été une épreuve du bac, j’aurais décroché 20 sur 20… les responsables de mon médiocre parcours scolaire : football, ping-pong, baby-foot… ».
L’adolescence : « j’étais dans un safari permanent. Toutes les occasions de zyeuter étaient à saisir… les seins opulents des vendangeuses… les décolletés des vendeuses de chaussures… les petits seins des jeunes filles ».
Sa scolarité : en partie, au pensionnat Saint-Louis à Lyon, tenu par les frères du Sacré-Cœur : « Selon eux tous les péchés de chair menaient en enfer ».
« Apostrophes » : C’est par hasard qu’ « Apostrophes » a été programmé le vendredi : « aucun animateur ne voulait s’y mettre ».
NOTE DE L’EDITEUR
« « On s’arrête tout à coup de lire. Sans pour autant lever les yeux. Ils restent sur le livre et remontent les lignes, reprenant une phrase, un paragraphe, une page. Ces mots, ces simples mots, ne nous évoquent-ils pas notre enfance, un livre, une querelle, des vacances, un voyage, la mort, des plaisirs soudain revenus sur nos lèvre ou courant sur la peau… Décidément la mémoire n’en fait qu’à sa tête. Imprévisible et capricieuse, elle aime bien déclencher sur moi des ricochets semblables à ceux obtenus par ces petites pierres plates que je faisais rebondir sur la surface étale des étangs et des rivières de mes jeunes années. C’est sans doute pourquoi elle interrompt aussi mes lectures pour des bagatelles, des sottises, des frivolités, des riens qui sont de nos vies des signes de ponctuation et d’adieu. » B .P. »
- JULIE ZENATTI ET CHIMENE BADI
Dans l’album de Julie Zenatti « Méditerranéennes, ici ou là-bas », elle y chante plusieurs chansons en duo avec Chimène Badi dont « Zina, ici ou là-bas » et « Au Café des Délices » (de Patrick Bruel et Félix Gray).
Cette album contient 16 reprises qu’elle chante en duo aussi avec Nawel Ben Kraiem, Sofia Essaidi, Samira Bramia, Rose, Elisa Tovbati, Enrico Macias, Claudio Capéo, Slimane, entre autres… On peut y entendre aussi « Et si en plus y a personne » (d’Alain Souchon et Laurent Voulzy), « Je dis aime » (d’André Chédid et Mathieu Chédid), « La maritza » (de Sylvie Vartan et Pierre Delanoé), « Adieu mon pays » (d’Enrico Macias)…
L’album est un hommage à la Méditerranée. Julie Zenatti en dit : « J’ai voulu mettre en chanson l’histoire de cette mer ». Et elle ajoute, « Je m’appelle Julie Zenatti : toutes mes origines sont là : un prénom français… Mon nom ? Celui de la tribu berbère des Zénètes, avec une terminaison italienne… A une ou deux lettres près, je serais d’un autre pays. Je serai toujours méditerranéenne, c’est la seule réponse que je peux faire quand on me demande d’où je viens. » ; et de conclure : « Quand on chante les mêmes chanson et qu’on mange la même cuisine, on ne peut que vivre ensemble ».
- DAVY SARDOU ET NOEMIE ELBAZ
Ils jouent dans la pièce « Hôtel des deux mondes » d’Eric-Emmanuel Schmitt, mise en scène d’Anne Bourgeois, actuellement au théâtre Rive-Gauche. Avec aussi Jean-Paul Farré, Jean-Jacques Moreau, Odile Cohen, Michèle Garcia, Gunther Vanseveren, Roxane Le Texie.
Davy Sardou et Noémie Elbaz ont déjà joué ensemble au théâtre dans « Arsenic et vieille dentelles », « Léocadia » de Jean Anouilh.
Ils sont mariés depuis 2012 et parents d’une petite fille.
L’histoire : Un hôtel, un ascenseur et des clients… Une atmosphère étrange puisque les clients sont escortés par un personnel en blouse blanche, et un docteur mystérieux… On sa suivre particulièrement un client (Davy Sardou) et ses interrogations : Comment-est-il arrivé là ? Quand repartira-t-il ?
Une atmosphère particulière et mystérieuse qui n’est pas sans rappeler les pièces d’Eugène Ionesco ou Samuel Becket.
- CATHERINE FROT
Elle joue dans le film de Martin Provost « Sage Femme », Avec aussi Catherine Deneuve, Olivier gourmet, Quentin Dolmaire, Mylène Demongeot, Pauline Etiene, Audrey Dana…
Sortie le 22 mars
L’histoire: Catherine Frot joue Claire (rôle écrit spécialement pour elle par Martin Provost), une femme « rigoureuse ». Elle exerce avec passion le métier de sage-femme… Elle exerce ce métier depuis longtemps : désormais, elle accouche les femmes qu’elle a mit au monde. Elle travaille la nuit… Elle a un fils étudiant en médecine… Elle n’a pas d’homme dans sa vie… Elle est préoccupée par les rumeurs de fermeture de sa maternité…
Sa vie est bouleversée le jour où elle voit revenir l’ancienne maitresse de son papa défunt, après 35 ans d’absence, jouée par Catherine Deneuve.
- EMMANUEL CHAUNU
Il se produit sur scène tous les mardis soirs à 21h30 au Théâtre Montmartre Galabru jusqu’à fin avril.
1h30 de performances scénique, avec ses caricatures et ses dessins d’actualité politique.
- ROLAND MAGDANE
Il joue le sketch : « Je suis pas normal » extrait de son spectacle « Mes meilleurs sketches » actuellement en tournée.
Les prochaines dates : à Reims le 12 mars, Sanary le 18 mars, Marignane le 31 mars, Guipavas le 7 avril, Saint Coulomb le 8 avril…
Le DVD de ses 4 derniers spectacles est actuellement disponible.
Informations sur : http://www.rolandmagdane.com/
- LIVRE PROPOSE PAR MICHEL
« Belle d’amour » de Franz-Olivier Giesberg aux éditions Gallimard.
NOTE DE L’EDITEUR
« Experte en amour, pâtisseries et chansons de troubadour, Tiphanie dite Belle d’amour a été l’une des suivantes de Saint Louis et a participé, en première ligne, aux deux dernières croisades en Orient. Mais sa vie, qui aurait pu être un conte de fées, tourne souvent au cauchemar. Jetée très jeune sur les chemins du royaume après la condamnation à mort de ses parents, elle est réduite en esclavage à Paris d’où elle s’échappe pour répondre à l’appel des croisés, s’embarquer vers la Terre sainte et entamer un voyage d’initiation. Grâce à ses talents de guérisseuse, elle gagnera la confiance du roi avant d’apprendre auprès de lui l’Islam, la guerre et beaucoup d’autres choses. Epopée truculente et pleine de rebondissements, Belle d’amour raconte un destin de femme mais aussi le Moyen Age au temps des croisades. Une époque qui rappelle beaucoup la nôtre : politique et religion s’y entremêlent pendant que l’Orient et l’Occident se font la guerre au nom de Dieu. »
« Sur les chemins de pierres » de Smaïl Zidane aux éditions Michel Lafon.
NOTE DE L’EDITEUR
« » Les journalistes m’ont parfois demandé si, dans ma jeunesse et avant de devenir « le père de Zizou », je pratiquais un sport. Est-ce que vous aussi, vous jouiez au football, monsieur Zidane ? Non, non, désolé. J’aurais beaucoup aimé, mais à Aguemoun, le petit village kabyle où j’ai grandi, il n’y avait pas de ballon ! Avec mes copains bergers, on fabriquait une balle en enroulant des chiffons et on tapait dedans avec la même force que si elle avait été en cuir. En se tordant un orteil de temps à autre, car nous jouions pieds nus. Du sport, plus tard, alors ? Non. J’avais dix-sept ans lorsque j’ai quitté l’Algérie pour aller travailler comme manœuvre à Paris. Quand, toute la journée, vous avez porté des parpaings, pelleté du mortier sous la pluie ou le soleil brûlant, que le marteau piqueur tremble encore dans vos os et votre crâne, vous n’allez pas vous entraîner ensuite dans une salle de sport. Le soir, vous dormez. « »