Michel Drucker continue à rouler dès qu’il le peut, même si la préparation de son spectacle lui a pris du temps. Photo archives M.D.

Suivez-vous une préparation physique particulière pour tenir toute la tournée ?

« J’ai recommencé la natation depuis un mois. Je fais du home trainer, je ne sors pas en vélo en ce moment, il fait trop froid. Je fais à peu près une heure de sport tous les matins, je nage deux fois par semaine, je surveille mon alimentation. Je me suis préparé à cette tournée comme pour le Tour de France ».

Avez-eu le temps de faire du vélo, et surtout de monter le Ventoux en septembre, comme vous nous aviez confié cet été ?

« Je ne suis pas assez entrainé. Quand je monte dans les Alpilles maintenant, je prends mon VTT à assistance électrique. Pour le Ventoux, je n’ai pas pu le faire car je travaillais le spectacle tout le temps.

J’ai fait des petits tours à vélo, tous les jours. J’ai roulé dans les Alpilles car il y a des circuits formidables. Je n’ai pas dépassé les Alpilles, pour rester assez proche de chez moi. Ne pas sortir plus d’une heure et demie – deux heures, car c’est fatigant.

Je roulais le matin, je travaillais l’après-midi et je finissais la journée en nageant. Chaque jour, trois heures de sport et trois heures de préparation de mon spectacle. C’était un régime à haute dose, avec la télévision à faire en plus ».

Vous avez commenté cinq Coupes du monde de football. Il paraît que vous le faites encore tout seul chez vous devant des matches. Pas envie de replonger pour une compétition ?

« Il m’arrive de commenter le match du dimanche soir sur Canal +, mais je ne connais pas tous les joueurs. J’ai perdu le contact avec la nouvelle génération de footballeurs.  Je me demande si je serais encore dans le coup ».

Vous aviez pourtant failli refaire une pige pour la Coupe du monde 98 en France ?

« J’ai terminé ma carrière en 1986 pour le Mondial au Mexique.  Douze ans après, pour la Coupe du monde en France, Marc Tessier, président de France Télévision à l’époque, m’avait dit « Michel il faut revenir ». Je ne me sentais pas près. Je lui ai dit « ok à une seule condition, vous me libérez le dimanche après-midi. Il faut que j’aille sillonner l’Europe pour que je me remette dans le coup, pour bien connaître les joueurs ». Il m’a dit « je ne peux pas vous laisser les dimanches en janvier, si vous voulez plutôt en mai ».

J’ai eu peur alors de ne pas être prêt. J’avais demandé à Platini et à d’autres qui m’ont dit « vas-y, tu prends un consultant ». Finalement, il l y avait une nouvelle génération de commentateurs, qui sont bien meilleurs. Je n’ai pas regretté, le plus important c’est qu’on a gagné à la maison ».

Luis Pedro

 

 

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