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Ce mardi, Michel et son équipe, à l’occasion des 50 ans de la saga James Bond reçoivent 2 auteurs qui leur consacrent des livres: Frédéric Brun avec « Les James Bond Girls » aux éditions du Chêne et Guillaume Evin avec « James Bond est éternel » aux éditions Du Moment et « »Le dico secret de James Bond« , illustrations Géga, chez Hugo&Cie.
« James Bond est éternel » de Guillaume Evin:
Sous titre: « 50 ans de cinéma, 50 histoires secrète de l’agent 007«
Préface de Sir Roger Moore
Mot de l’éditeur:
1962-2012. James Bond a 50 ans et se porte comme un charme. Si l’acteur principal a rajeuni à intervalles réguliers, le héros de Ian Fleming a pris de l’âge sans vieillir dans ses adaptations cinématographiques. C’est là tout le mystère du célèbre 007 : souvent imité, jamais égalé. Vingt-trois films, de Sean Connery à Daniel Craig,
et un succès qui a dépassé les espérances les plus folles de ses deux créateurs, Albert Broccoli et Harry Saltzman.
La série la plus longue et la plus lucrative du cinéma regorge de péripéties et d’anecdotes. Pourquoi l’agent secret est-il identifié par le matricule 7 précédé d’un double zéro ? Comment fut recrutée Ursula Andress pour jouer dans Dr. No et pourquoi personne ne voulait de Sean Connery ? De quelle manière le président John Kennedy a-t-il joué les VRP de luxe des romans de Fleming ? «Q», l’inventeur des gadgets du MI-6, a-t-il existé ? Pourquoi Miss Moneypenny a-t-elle refusé d’être une Bond Girl ?
Quel est, au fond, le secret de la formule Bond ? L’auteur, spécialiste français du phénomène 007, révèle les coulisses d’une saga unique en son genre.
Biographie(s)
« Bondologue » averti tendance Sean Connery, Guillaume Evin, 40 ans, est né avec Les diamants sont éternels. Journaliste indépendant, il est aussi l’auteur de plusieurs ouvrages, notamment dans le domaine du cinéma.
Anecdotes générales sur les films « James Bond »
– Aout 1961, le Duc de Wellington, tableau de Goya, a été volé à Londres. Un tableau que la co scénariste à l’idée d’intégrer au film et que l’on aperçoit chez le diabolique docteur Julius No… Les meilleurs Bond sont ceux qui s’inspirent de la réalité ! (le vrai tableau a été retrouvé 3 ans plus tard).
-1963. Séance photo officielle de Sean Connery pour « Bon Baisers de Russie« … et consternation, les accessoiristes ont oublié l’arme du héro. C’est un pistolet à air comprimé qui sera utilisé, sans que personne ne s’en aperçoive par la suite.
– Le lien entre Bond et les Beatles. Les deux ont par exemple émergé au même moment, à l’automne 1962 : « ‘James Bond contre Dr No » sort le 5 octobre, « Love me d » sort le lendemain.
– James Bond est entouré de collègues… 001/005 : inconnu au bataillon ; 002 : le regretté agent Bill Fairbanks ; 003/004/008 : identité non révélée ; 006 : l’agent Alec Trevelyan ; 009 : utilisé pour 2 agents différents.
– James Bond est un … ornithologue réputé des années 40-50, conservateur de l’académie des sciences naturelles de Philadelphie.
– Antonin Mrkos, savant d’origine tchèque, a découvert une astéroïde le 5 octobre 1983. Il l’a baptisé « 9007 James Bond ».
– Le producteur Albert Broccoli n’a jamais voulu que Steven Spielberg réalise un Bond.
– A la page 59 du magazine Life du 17 mars 1961, le livre « Bon baisers de Russie » est dans le Top 10 des livres préférés de JFK… la carrière de James Bond aux Etats-Unis est lancée.
L’auteur : Ian Flemming.
« Les ménages à trois finissent mal en général. Entre Ian Flemming, sa femme Ann et James Bond, il y avait certainement un élément de trop dans l’équation. »
« Il écrit sur sa somptueuse machine à écrire Royal Quiet de Luxe plaquée or. L’homme s’est fixé un pari insensé : écrire chaque année un Bond en deux mois, entre janvier et mars, à la cadence de 2000 mots toutes les 3 heures, sans toutefois dépasser les 4 heures de travail par jour ! ».
« Peu à peu, à mesure qu’il est submergé par le succès, le romancier perd pied. Il s’identifie totalement à son héros de papier. »
« Ian est rattrapé par tous les excès qu’il a multipliés depuis tant d’années. Et surtout, il ne dételle pas. Il livre tuojours en temps et en heure à son éditeur son Bond annuel. Il s’éteint le 12 aout 1964 à 56 ans. »
Les 1er producteurs :
« 21 juin 1961. L’américain Albert Broccoli, 52 ans et le canadien Harry Saltzman, 45 ans, deux producteurs quasi inconnus à Hollywood, se frottent les mains : ils viennent enfin de signer le projet d’adaptation de 6 James Bond. »
« Albert ne jurent que pas l’action et les gros nichons quand Harry ne rêve que de gadgets improbables et de scènes insensées. »
« En 1975, la rupture est consommée être les deux producteurs, bien que leur différend soit avant tout d’ordre financier et non personnel. Désormais, Albert Broccoli se retrouve seul aux manettes. »
Anecdotes sur les acteurs de James Bond
« Les Bondolatres les vénèrent tous… d’une dévotion béate. Les bondophiles ont un faible pour Roger Moore… parce qu’il a apporté une touche humoristique décalée, presque cartoonesque à la série. Les Bondophobes citent également Roger Moore, pour les mêmes raisons. Les Bondologues, eux, ne jurent que par Sean Connery. »
Sean Connery :
« Ian Fleming a cette sentence lapidaire « il ne ressemble pas exactement à ce que j’envisageais pour James Bond« . »
« Le 21/02/62, première prise : « Bond. Sean Bond » – « Bond, James Connery » – « Connery Sean Connery’ » Le malaise est désormais palpable. Après quelques verres, il déclame enfin sa réplique sans l’ombre d’une hésitation : « Bond. James Bond ». »
« Sean Connery fera de Bond sa création, sa chose. »
« Sean Connery, le plus célèbre fonctionnaire des services secrets britanniques, est écossais et fière de l’être, et se révèle aussi résolument anti-anglais. »
Georges Lazemby :
Ancien vendeur de voiture, reconverti dans le mannequinat.
1968. George Lazemby, 29 ans, fait forte impression pour remplacer Connery. « Sa botte secrète : Il est adepte de tous les arts martiaux, ce qui lui confère punch et crédibilité. »
Roger Moore :
« Parfois, le tournage vire à la blague potache, surtout pendant l’ère Moore. Un jour, l’acteur tourne la séquence du Gun Barrel (le générique) et, au moment de tirer, baisse soudain son pantalon. »
« Sur les tournages, on ne lui connait que deux faiblesses : ses cigares Montecristo à dix dollars pièce et ses interminable parties de backgammon »
Timothy Dalton :
Il a été pressenti dès 1972 pour remplacer Sean Connery. Trop jeune, il refuse. 14 ans plus tard, il accepte de remplacer Roger Moore. Il est remercier après 2 films.
Pierce Brosnan :
« En 1980, il s’est marié pour de vrai avec Cassandra Harris, ancienne Bond Girl, 15 ans avant d’endosser lui-même le smoking de 007. »
Daniel Craig :
« Un quasi inconnu (mais Connery l’était aussi en son temps) de 37 ans. L’acteur britannique a réussi à émerger d’un casting qui comptait pas loin de 200 noms, dont Clive Owen, Jude Law, Orlando Bloom, Hugh Jackman, Colin Farrel, Eric Banna et même Geoffrey Moore, le fils de qui on sait ! »
Acteur qui ont été pressenti sans jamais obtenir le role : Lambert Wilson, Clint Eastwood, Steeve McQueen, Mel Gibson, Christophe Lambert…
Anecdotes sur les James Bond Girls
« La girl est aux Bond ce que les bulles sont au champagne : une note pétillante irrésistible, apparemment inutiles, quoique, au fond, totalement indispensable au gout »
Ursula Andress : « ces quelques centimètres de tissu propulsent la première Bond girls dans une autre dimension. De l’avis même de Ian Flemming, Ursula surpasse, et de loin, sa girl de papier »
Ce n’est pas Ursula Andress qui chantonne Underneath the Mango tree en sortant de l’eau. Mais une actrice au doux de nom de Nikky Van der Zyl, payée
« Le dico secret de James Bond » de Guillaume Evin
Mot de l’éditeur:
A l’occasion du cinquantenaire de la sortie du premier film de James Bond : James Bond contre Dr No en 1962 et de la nouveauté prévue en octobre 2012 (Skyfall), Guillaume Evin, le spécialiste français des aventures du “secret agent”, nous propose un dictionnaire, aussi “secret”, pour enfin tout savoir sur les coulisses de la saga Bond. Des illustrations exceptionnelles dans l’esprit des années 70 signées Géga (l’auteur des caricatures des Tontons Flingueurs) viennent ponctuer ce texte indispensable aux Bondophiles.
Anecdotes générales sur les films
– En 1969, Louis Amstrong est gravement malade. Mais les producteurs ne voient que lui pour interpréter la bouleversante chanson qui cloture le film « Au service de Sa Majesté« . Le titre est enregistré à New York. Amstrong meurt peut de temps après.
– Pas de BB dans James Bond. Bardot a pourtant été approchée pour jouer Tracy, la seule vraie femme de Bond, mais elle été déjà engagée ailleurs. Le plan B : Catherine Deneuve. Elle refuse, ne se voyant pas en James bond girl.
– La formule d’un James Bond : « Bond, Blonds & Bombs »
– David Bowie a été contacté pour jouer le méchant de « Dangereusement Votre« , ce qu’il a refusé.
– Censure communiste : longtemps, les films furent interdits en URSS. Mais pas au Kremlin, où Brejnev se procura les copies de « Bons baisers de Russie« , qu’il visionna au moins 3 fois.
– La rolex de Roger Moore de sa première mission a été vendue 180 000 euros aux enchères en 2011.
– 007 : on ne dit pas zéro-zéro sept, mais double zéro sept.
« Les James Bond Girls » de Frédéric Brun
Mot de l’éditeur:
Tout le monde connait le penchant du plus célèbre agent secret de la planète pour les femmes suaves, sophistiquées et sensuelles. Sans elles, l’agent 007 ne saurait être James Bond… Cette anthologie des James Bond girls célèbre le 50e anniversaire de la sorties sur les écrans de cinéma du premier opus de la série, James Bond 007 contre Dr No., au moment de la sortie du prochain “James Bond” (Skyfall, sortie mondiale en Novembre 2012). S’appuyant sur une sélection d’images pour beaucoup inédites ou méconnues (poster rares, photographies de tournage….), l’ouvrage décline en 5 chapitres les différentes facettes de la James Bond Girl à travers ses incarnations : les amoureuses, les espionnes, les sacrifiées, les méchantes, les alter-ego. Extrêmement documenté, cet ouvrage analyse l’évolution du rôle de cet figure féminine interpêtée par les plus grandes actrices depuis 50 ans. Un livre incontournable pour les inconditionnels de James Bond et pour les amateurs de cinéma.
L’agent secret 007 nous fait frissonner depuis cinquante ans déjà ! Et pour célébrer la longévité et les exploits du héros de Ian Fleming, de nombreux événements sont organisés dont la sortie du livre James Bond Girls de Frédéric Brun qui met en avant les superbes compagnes du personnage.
L’ouvrage illustré de magnifiques photos de plateau et de nombreuses affiches de films propose une véritable étude des films et du rôle qu’ont les femmes de Bond. Amoureuses, méchantes, espionnes, l’auteur décrit plusieurs styles de James Bond Girls et classe ainsi les divers personnages féminins.
Les James Bond Girls
Les Girls Amoureuses :
– Sylvia Trech (jouée par Eunice Gayson, 1962) : la première girl, dans l’ordre des sorties des films.
– Vesper Lynd (jouée par Eva Green, 2006, dans le premier livre en 1953) : une des femmes qui compta le plus pour lui. Son personnage est central dans l’univers bondien.
– Tracy di Vincenzo ( jouée par Diana Riggs, 1969) : la seule girl dont Bond tombe vraiment amoureux, au point de l’épouser. Elle est assassinée à la fin de la cérémonie.
– Anya Amasova ( jouée par Barbara Bach, 1977 ) : son tendre raprochement avec bond illustre alors l’apaisement des rapports entre le bloc soviétique et l’Occident.
– Tatiana Romanova ( Daniela Bianchi, 1963) : exemple de la douce jeune femme en danger, libérée par un héros dont elle tombe amoureuse.
– Paris Carver (Tery Hatcher, 1997) : a été une compagne de Bond bien des années avant l’histoire du film… Il est aisé de déduire que lui aussi portait de profonds sentiments à cette femme.
– Kara Milovy (jouée par Maryam d’Abo, 1987) : exemple aussi de la jeune femme manipulée qui change de coté et tombe amoureuse de Bond.
– Domino (jouée par Claudine Auger, 1965 ) : peut être assimilée à l’une de ces jeunes femmes soumises que Bond libère.
– Bibi Dahl (jouée par Lynn Holly Johnson, 1981 ) : ni femme fatale, ni méchante de service, elle demeure une sorte d’ornement étrangère à l’intrigue.
– Camille Montes (jouée par Olga Kurylenko, 2008) : pour la première fois à l’écran, Bond ne succombe pas au charme de sa partenaire. Elle devient plutôt une sorte de sœur jumelle.
Les méchantes :
– Rosa Klebb (jouée par Lotte Lenya, 1963) : Agent du camp ennemi, elle tente plusieurs fois d’assassiner Bond, avant d’être elle-même tuée.
– Fiona Volpe (jouée par Luciana Paluzzi, 1965) : redoutable tueuse, elle meurt dans les bras de 007.
-Naomi (joué par Caroline Munro, 1977) : elle est la première femme que Bond tue intentionnellement.
– Irma Bunt () : c’est elle qui tue Tracy Bond, la jeune épouse de 007.
– Elektra King (jouée par Sophie Marceau, 1999) : la méchante la plus aboutie de l’univers.
-Xénia Onatopp, Miranda Frost, Magda, Valenka, Sévérine…
Les espionnes :
– Rosie Carver (jouée par Gloria Hendry, 1973) : la première afro africaine à attirer Bond dans ses filets.
– Paula Caplan, Aki, Mary Goodnight, Dr Holly Goodhead, Dr Christmas Jones…
Les alter Ego :
– Honey Ryder (Ursula Andress, 1962) : incarne à elle seule l’univers bondien. La référence absolue.
– Melina Havelock (Carole bouquet, 1981) : l’actrice affirme avoir détesté ce role.
Pussy Galore, May Day, Pam Bouvier, Natalya Simonova…
Les sacrifiées :
– Jill Masterson (jouée par Shirley Eaton, 1964) : trois minutes à l’écran mais la gloire immediate, elle meurt recouverte de poudre d’or.
– Corinne Dufour (jouée par Corine Cléry, 1979) : une française.
Pelty O’Toole, Solange Dimitrios, Strawberry Field
Girl à part :
Miss Money Penny. Autant de flirts qui ne sont pas du goût de celle avec laquelle il entretient depuis tant d’années un délicieux marivaudage. Elle est l’une des seules à tenir vraiment tête à James Bond.
Les chroniqueurs du jour: Camille Combal, Charlotte Gabris, Matthieu Noël et Karim Tougui.