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Ce mardi, Michel et son équipe reçoivent Baptiste Giabiconi pour son premier album « Oxygen« .
Pourquoi ce titre, « Oxygen » ?
« La musique est ce qui me permet de m’évader. C’est la bouffée d’air pur qui m’a manqué durant mon adolescence et que j’ai voulu transmettre dans mon album.
Presque trois ans de travail avec mon équipe, avec toutes ces personnes qui ne m’ont jamais lâché la main, qui ont toujours pris le temps d’écouter mes choix artistiques et musicaux. Aujourd’hui c’est un grand jour, que j’ai envie de partager avec eux, avec tout le monde.
C’est un album avec une facette très pop-rock et de belles mélodies, une touche anglo-saxonne, et un mélange de sons électroniques avec cette touche un peu actuelle… Et puis des titres avec du dubstep.
Nous avons travaillé avec mon producteur Pete Martin, et avec des musiciens. Ce sont de vraies batteries, de vraies guitares, de vrais violons ! Tout a été mûrement réfléchi et travaillé. Je ne voulais pas arriver avec un truc fait rapidement, une boîte à rythmes « en carton ». J’ai voulu prendre le temps.«
Un disque passé par My Major Company.
«Ce qui m’a plus dans My Major Company, c’est de savoir où j’en étais et si ce projet pouvait plaire ou pas. C’est assez révélateur : si on ne remplit pas la jauge, le projet ne voit pas le jour. Et je voulais faire participer toutes ces personnes qui me soutiennent depuis deux ans. Je voulais que ça devienne notre aventure, notre album. J’ai pris ce risque et il s’est avéré que ça a super-bien marché avec 2.700 producteurs, 287.000 euros récoltés. Un record pour les labels participatifs en Europe. Ça me donne beaucoup de confiance. »
Polémique
Malgré des conflits avec le SNEP, son équipe lui a remis sa récompense hier soir lors de son show parisien. Mais celle-ci n’est pas certifiée et fait débat.
Lundi 22 octobre, Baptiste Giabiconi montait pour la première fois sur une scène parisienne afin de défendre son premier disque « Oxygen ». Loin de la polémique qui l’avait exclu du Top Albums il y a quelques semaines, le chanteur a interprété ses titres « One Night in Paradise » ou encore « Speed of Light (L’amour et les étoiles) », touché et heureux de réaliser son rêve d’enfant.
Entre deux chansons, cinq personnes, dont son producteur Side Hajjaji, un représentant de My Major Company et de vente-privee.com, sont montées sur scène afin de remettre à Baptiste Giabiconi un disque d’or pour son album, qui s’est écoulé à 50.000 exemplaires. Mais le SNEP (Syndicat national de l’édition phonographique) est le seul habilité à certifier cette récompense après contrôle.
Il faut dire qu’entre le label et le Syndicat, rien ne va plus. Le démarrage en trombe de l’album dans les classements, avec 21.149 exemplaires vendus la première semaine, avait semé un séisme dans l’industrie musicale. Vendu en exclusivité sur le site vente-privee.com, l’album avait détrôné les pointures MIKA et Garou, mais n’avait pas été comptabilisé par le SNEP dès la semaine suivante, à cause de ce partenariat assimilé à une opération marketing.
« On a réussi à vendre le disque par un autre moyen, certaines personnes n’étaient pas préparées à ça », déplore Baptiste.
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