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Ce mercredi, Michel et son équipe reçoivent Marina Hands et Guillaume Canet pour le film « Jappeloup » réalisé par Christian Duguay.
Avec Guillaume Canet, Marina Hands, Daniel Auteuil, Lou de Laâge, Tcheky Karyo, Jacques Higelin, Marie Bunel, entre autres…
SORTIE LE 13 MARS
Au début des années 80, abandonnant une carrière d’avocat prometteuse, Pierre Durand se consacre corps et âme à sa passion, le saut d’obstacle. Soutenu par son père, il mise tout sur un jeune cheval auquel personne ne croit vraiment : Jappeloup. Trop petit, trop caractériel, trop imprévisible, il a de nombreux défauts mais une détente et des aptitudes remarquables. De compétition en compétition, le duo progresse et s’impose dans le monde de l’équitation. Mais les JO de Los Angeles sont un terrible échec et Pierre prend alors conscience de ses faiblesses. Avec l’aide de Nadia, sa femme, et de Raphaëlle, la groom du cheval, Pierre va regagner la confiance de Jappeloup et construire une relation qui va les mener aux JO de Séoul en 1988.
Photos: © Emmanuelle Jacobson-Roques
Secrets de tournage
Histoire vraie
Jappeloup est une libre adaptation du roman «Crin Noir» de Karine Devilder et inspiré de la vraie vie de Pierre Durand, passionné d’équitation ayant abandonné sa carrière d’avocat pour se lancer dans le saut d’obstacle avec son canasson nommé Jappeloup. L’homme et son équidé ont participé à de nombreuses compétitions et ont notamment remporté le titre olympique aux JO de Séoul en 1988, contre toute attente après l’échec cuisant subi aux JO de 1984 à Los Angeles. A noter que Karine Devilder est la belle-soeur de Pierre Durand.
Au commencement était le verbe
Guillaume Canet a adapté, écrit et dialogué lui-même Jappeloup, un projet qui lui tenait à coeur mais qu’il ne comptait pas écrire au départ : » J’avais prévu de lever le pied pour me consacrer à mon enfant. Pensant passer rapidement le relais à un auteur, j’ai rédigé dix pages puis de fil en aiguille, j’ai écrit des séquences et j’ai commencé à les dialoguer… Au bout de quinze jours, j’ai compris que je ferai le scénario. Je n’avais que quatre mois pour tout boucler », confie l’acteur.
Jolly Jumper
Jappeloup ne se destinait pas au saut d’obstacles du fait de sa relative petite taille (
Résonance
L’histoire de Jappeloup trouve un écho dans la vie de Guillaume Canet lui-même, ce qui explique son grand intérêt pour le film. En effet, l’acteur a pratiqué l’équitation grâce à son père, éleveur de chevaux. Guillaume a décidé d’arrêter de pratiquer pour partir à Paris et devenir comédien, ce qui n’a pas vraiment plu à son père : « J’avais eu un grave accident de cheval, je n’avais plus la rage de vaincre. La peur de me faire mal se mêlait à l’envie de voir d’autres horizons que les écuries de campagne. Je commençais à être attiré par Paris et les filles », révèle Canet.
Un rôle physique
Guillaume Canet a été obligé de remonter en selle afin d’incarner Pierre Durand à l’écran. Pour ce faire, l’acteur a recommencé à monter à cheval 6 semaines avant le début du tournage et a bénéficié d’un entraînement drastique avec un coach, Frédéric Cottier : « Je passais entre 8 et 9 heures sur un cheval. Cela m’obligeait à passer 1h30, chaque soir, entre les mains d’un kiné », confie le comédien.
Incarner Jappeloup
Pour incarner Jappeloup (le vrai est mort en 1991), la production a fait appel à plusieurs chevaux pour camper le célèbre équidé à plusieurs étapes de sa vie : « Ce n’est pas évident de changer quand on a trouvé ses marques avec un animal. D’autant que les deux principaux chevaux qui incarnaient Jappeloup ne se montaient pas du tout de la même façon », explique Guillaume Canet.
Casting
La comédienne Marina Hands est une amie de longue date et le premier amour de Guillaume Canet. C’est ce dernier qui a proposé au réalisateur de l’engager pour incarner la femme de Pierre Durand. Marina est également une cavalière et participait aux championnats d’équitation avec Guillaume Canet depuis leur rencontre, à l’âge de 14 ans.
Foisonnement de chevaux
Pour tourner les grandes scènes de compétition, la production a eu besoin de 70 chevaux. Pour les besoins du tournage, le centre équestre du Haras du Lys a même été mis à contribution afin de fournir les animaux et s’en occuper sur les lieux de tournage. Des boxes et des zones d’entraînement ont d’ailleurs été créés spécialement pour accueillir les canassons.