Michel Drucker a répondu aux questions de six de nos lecteurs. | (LP/FREDERIC DUGIT.)

Il s’excuse platement d’un léger retard lorsqu’il arrive au siège de notre journal, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), dans une citadine noire. Fidèle à lui-même, Michel Drucker accueille chaleureusement les six lecteurs venus à sa rencontre, leur demandant ce qu’ils font dans la vie et s’inquiétant de savoir s’il doit ou non enlever sa veste. 

Les voyant avec son nouvel ouvrage à la main*, il remercie chacun « d’avoir passé le week-end avec [lui] à travers ce livre ». Et précise : « Mon premier livre portait sur le métier, le deuxième était un hommage à mon frère Jean. Là, j’avais envie d’écrire sur la face B du miroir aux alouettes. » Ce troisième volet autobiographique explore effectivement les revers de la célébrité.

Ce grand angoissé — le premier à le dire et à en rire — se détend peu à peu dans le fauteuil en cuir où il fait face aux lecteurs. Il évoque très souvent sa femme Dany Saval, à la manière de Colombo. Et fait beaucoup rire l’assistance avec ses imitations brillantes de Giscard, Depardieu ou Johnny… La retraite du jeune septuagénaire, qui fêtera ses cinquante ans de télévision en janvier, semble encore loin.

« De la lumière à l’oubli », Ed. Robert Laffont, 376 pages, 21,50 €.

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